TP3 - Réflexion personnelle

Durant les dernières semaines, nous avons eu l'occasion d'échanger nos idées avec différents groupes. La première période d'échange visait à construire une proposition de valeur donc le résultat est représenté ci-dessous :

Lors de la séance suivante, nous avons pu pousser notre créativité plus loin. En effet, maintenant que nous avions établi les "pains" et les "gains", il nous fallait désormais trouver de meilleures manières de créer des "gains", et d'alléger les "pains" vécues par notre utilisateur type. Ainsi, à l'aide du cadrage à la puissance 10, nous avons pu laisser libre cours à notre imagination. Différentes idées sont sorties de cette discussion, et j'ai choisit de les catégoriser comme ceci :

Au terme de ces deux séances, je dirais que la rencontre avec les deux autres équipes pour la proposition de valeur nous a permis de confirmer que nous allions dans la bonne direction. Nous avons en effet pu voir que certaines de nos idées se recoupaient avec celles des autres, comme par exemple le fait de vouloir mettre de l'avant le calendrier de chaque partie prenante ou encore d'utiliser une intelligence artificielle pour aider les grands-parents dans leur maitrise de la technologie. Cette première rencontre nous a donc confirmé que nous faisions ressortir les éléments les plus pertinents de nos entrevues.

La seconde rencontre nous a permis d'être créatifs, et j'ai particulièrement aimé échanger avec ce groupe. En effet, ce groupe possédait des personnes ayant une plus grande diversité au niveau des âges que les groupes précédemment rencontrés. Cela m'a permis de voir des perspectives différentes des besoins et des freins à la communication vécus par certaines personnes. En effet, étant donné que nous avons fait le choix en début de session de n'interroger que des personnes aux alentours de 25 ans car cela était plus simple pour nous de trouver des personnes à facilement inteviewer, nous n'avons pas le point de vue des personnes plus âgées et de ce qu'elles recherchent. Cette idée m'a fait prendre conscience qu'au-delà des difficultés techniques, certaines personnes peuvent aussi avoir des difficultés physiques qui ne sont tout simplement pas prises en compte par les applications actuelles. L'exemple le plus parlant serait ici l'idée de l'audio-description qui a été suggérée.

Si les deux premières rencontres cherchaient à nous pousser dans l'idéation, la séance durant laquelle nous avons fait notre présentation nous a ramené dans la réalité. En effet, après notre présentation, des questions plus terre à terre nous ont été posées, notamment de savoir comment notre assistant virtuel allait pouvoir reconnaitre les différentes demandes et comment nous allions l'entrainer. Ce cours m'a fait comprendre qu'il faut certes de l'imagination et de la créativité pour proposer quelque chose de nouveau, mais qu'il ne faut pas non plus perdre de vue la réalité et que pour exister, une application doit aussi tenir debout techniquement et commercialement parlant.

Réflexion ajoutée suite à une discussion avec Madame Lesage :

Dans l'ensemble, je trouve que ces rencontres ont été des activités à valeur ajoutée pour notre projet. Cependant, sur une note un peu plus personnelle, je ne pense pas être en mesure d'appliquer ces itérations créatives de manière plus professionnelle. Étant actuellement consultante en transformation stratégique et technologique en dehors de mes cours, j'ai rarement - voire jamais - l'occasion de faire preuve de créativité lors de mes mandats. En effet, si je prends l'exemple d'un récent mandat qui avait pour but de juger la maturité technologique d'une entreprise, la créativité n'a pas sa place dans ce genre de processus, et nous devons suivre des cadres bien définis. J'ai pu constater que travailler à l'aide de cadres ou de modèles reconnus apportait une certaine sécurité aux clients, qui souhaitent d'ailleurs bien souvent définir le cadre qui sera utilisé pour les différents travaux effectués.

De plus, je pense que le domaine dans lequel je travaille n'encourage pas la créativité, il serait par exemple impossible d'effectuer un brainstorming en utilisant le cadrage à la puissance 10, car je sais que mes collègues ne pourraient pas se détacher de la notion de faisabilité. Je pense que dans l'ensemble, les personnes travaillant en consultation ont tendance à solliciter des experts lorsqu'ils s'agit de faire preuve de créativité, ou bien à regarder ce qui a déjà pu être fait ailleurs sur des mandats similiares. Pourtant, avec un peu plus de sensibilisation à ce sujet et d'entrainement, je pense que notre équipe pourrait aussi faire preuve de créativité. Cela ne serait certes pas utiles pour tous les mandats, mais cela pourrait changer la dynamique de résolution de quelques autres mandats.